Cent trente bébés n’ont pas trouvé d’accueil en milieu familial cette année, d’après la Fédération Wallonie-Bruxelles - Famille d'accueil

Cent trente bébés n’ont pas trouvé d’accueil en milieu familial cette année, d’après la Fédération Wallonie-Bruxelles

Cent trente bébés n’ont pas trouvé d’accueil en milieu familial cette année, d’après la Fédération Wallonie-Bruxelles

26 déc. 2022 à 13:10 – mise à jour 27 déc. 2022 à 20:25

Temps de lecture1 min
Par Belga, édité par Théa Jacquet

crédit photo Giphy

L’asbl Famille d’accueil, qui chapeaute seize services agréés en Fédération Wallonie-Bruxelles, a tiré la sonnette d’alarme lundi, inquiète de constater que sur 166 demandes de prises en charge à long terme pour des enfants de 0 à 1 an, seuls 36 bébés ont pu être accueillis dans des familles sélectionnées par ses services.

« Cent trente bébés n’ont pas pu trouver de solution d’accueil en milieu familial », déplore la fédération. Son inquiétude rejoint celle de juges de la jeunesse francophones et de magistrats de la section jeunesse qui avaient déjà alerté sur le manque de solutions d’accueil pérennes dans une carte blanche parue dans la presse le 20 octobre dernier.

« Les droits de ces enfants ne sont pas respectés »
« Ces 130 bébés de moins d’un an sont placés en pouponnières dans l’attente d’une famille d’accueil ou ballottés d’un service d’urgence à un autre. Dans certains cas, il arrive qu’ils passent plusieurs mois à l’hôpital sans motif médical ou pire, qu’ils réintègrent leur foyer familial dans lequel ils sont en danger parce qu’aucune autre solution ne peut leur être proposée », explique Famille d’accueil dans un communiqué.

À ses yeux, « les droits de ces enfants ne sont pas respectés. » L’association rappelle que la convention internationale des droits de l’enfant exige, lorsqu’un enfant doit être éloigné de son milieu familial, qu’il puisse grandir en famille.

« Aujourd’hui nous n’avons pas de solutions pour ces enfants. » L’association recherche donc de nouvelles familles d’accueil à long terme pour ces tout-petits. Interpellée par la carte blanche des magistrats de la jeunesse en octobre, la ministre de l’Aide à la jeunesse Valérie Glatigny les avait rencontrés. « Des mesures doivent être prises et le seront, notamment en termes d’objectivation de ces besoins », avait-elle indiqué alors.